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L’E-LEARNING VERSION SERVICE PUBLIC

La dernière université d’été de la communication d’Hourtin a permis au ministre de l’éducation nationale, Jack Lang (voir interview en page V), de rappeler une évidence. En expliquant pourquoi l’école devait être au premier rang des institutions à adopter la “révolution numérique”, il a mis l’accent sur “l’importance que représentent l’éducation et la formation face aux logiques marchandes et financières de grands groupes qui veulent imposer leur loi”.

Dans la ligne de mire du ministre, la kyrielle de start-up qui se sont lancées ces deux dernières années sur le marché de la formation à distance et des groupes de communication qui prennent pied dans les nombreux secteurs de l’éducation en ligne. Si le ministère de l’éducation nationale ne souhaite pas parler de riposte face à ces menaces, il tient à souligner tous les efforts qui ont été faits depuis plusieurs mois pour que le service public ne soit pas absent du marché du e-learning.Plusieurs projets ont ainsi été lancés ou sont en train de l’être.

Sur la Toile, le portail education.fr se veut par exemple la plaque tournante des informations gratuites mises à disposition des élèves, des parents ou des enseignants. Autre chantier important, celui des campus numériques. L’idée en a été lancée en 2000 à l’initiative des ministères de la recherche et de l’éducation nationale. Afin de promouvoir une offre de formations supérieures, ouvertes à distance et utilisant les technologies de l’information et de la communication, ces deux ministères encouragent les universités à créer des consortiums d’établissements sur des champs thématiques précis.

“Sur les onze projets de niveau 2 les plus avancés, NDLR retenus en l’an 2000, dix d’entre eux vont ouvrir quelque chose au cours de la période scolaire 2001-2002”, commente Philippe Perrey, responsable du bureau en charge de ces campus. Deux sont déjà opérationnels et proposent des diplômes complets dès cette année. L’un d’entre eux à pour nom Canege (campus numérique en économie et gestion). Il regroupe autour de l’université Dauphine cinq autres facultés et le Centre national d’enseignement à distance (CNED). Ce campus délivrera un DEUG, une maîtrise en science de gestion et un DESS.

“Avec ces campus, précise Philippe Peyrret, notre volonté n’est pas de céder aux canons de la mode du e-learning, mais d’être proche des désirs des étudiants.” Avec Canege, les universités souhaitent attirer un nouveau public, comme les salariés qui ne peuvent pas suivre une formation classique. La formation continue – très rémunératrice – constitue ainsi l’une des finalités des campus même si leur vocation première reste la formation initiale. Les responsables de ces projets considèrent aussi que les campus peuvent améliorer le service pédagogique donné aux étudiants, qu’ils soient ou non inscrits à l’université, en France comme à l’étranger. Et ce, sans forcément obéir à une logique de tout-Internet. Le campus devient alors un intermédiaire entre le travail encadré et le travail à domicile.



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