Pubblicato su Le Monde Interactif giovedì 31 ottobre 2002
Depuis le 25 octobre, la Commission européenne a entre les mains toutes les propositions pour gérer les futurs noms de domaine en .eu ; alternative ciblée et politique au .com “fourre-tout”, l’extension suscite des convoitises… Et pourrait révolutionner l’Europe de l’Internet.
Noms de domaine en .eu : les jeux sont faits !
Depuis le 25 octobre, la Commission européenne a entre les mains toutes les propositions pour gérer les futurs noms de domaine en .eu ; alternative ciblée et politique au .com “fourre-tout”, l’extension suscite des convoitises… Et pourrait révolutionner l’Europe de l’Internet.
“Maintenant que tout est dit, que le meilleur gagne !” Très fair-play, ce message d’un des concurrents sur une liste de diffusion résume parfaitement la situation : quelques-uns des plus grands noms de la communauté Internet mondiale travaillaient depuis plus d’un an à la création de l’extension (“TLD”) “.eu” pour les noms de domaine européens, et tous ont dû remettre leur copie le 25 octobre…
Le nombre exact des concurrents n’est d’ailleurs pas connu : la procédure “d’appel à manifestation d’intérêt” retenue par la Commission européenne est confidentielle et, contrairement à l’Icann pour le “.org”, la Commission ne tiendra pas d’audition publique et ne donnera pas de liste sur son site Web. Certains participants ont malgré tout choisi de s’exprimer sur leurs propres sites et lors d’une réunion publique d’information organisée par la Commission en septembre dernier. Ce qui permet de dégager certains profils… et de retrouver des noms connus ! Les projets ont tous dû respecter les nombreux critères mis en place par la Commission : ils doivent être représentés par des entités à but non lucratif enregistrées sur le territoire de l’Union, pouvoir attester d’une expertise technique suffisante et permettre aux membres de la “communauté Internet européenne” d’être représentés.
La France a vu naître deux projets “.eu”. Eureg (www.eureg.org) tout d’abord, créé et soutenu par l’Afnic (le registre du “.fr”) et regroupant une association de “Registrars” – les sociétés responsable de l’enregistrement de noms de domaine pour les particuliers et les entreprises -, les registres espagnol et grec ainsi que des fournisseurs de bases de données comme l’INPI. Contrairement au “.fr”, les informations contenues sur ces bases de données ne devraient pas servir de frein à l’enregistrement de noms de domaine mais n’être qu’un “plus” optionnel pour qualifier de domaine. Les français de Gitoyen (www.gitoyen.net/eu/), emmenés par Valentin Lacambre (célèbre par l’affaire Altern.org), ont une approche radicalement différente : le “.eu” doit être en premier lieu réservé aux individus et associations, les entreprises pouvant utiliser un “.com.eu”. Fidèle à sa démarche, Gitoyen souhaite par ailleurs assurer la partie technique du registre et laisser les décisions politiques à une assemblée ouverte à tous.
La Belgique a elle aussi attiré des projets .eu. “EU-Registry” (www.eu-registry.info) regroupe un cabinet d’avocats belge et des partenaires techniques allemands. Arrivé tardivement dans la compétition, le projet se veut le plus ouvert possible. Le faible nombre de participants lors de leur première réunion publique mi-septembre n’est cependant pas très encourageant ! Le deuxiéme consortium, répondant au nom d’EurID (www.eurid.be) regroupe plusieurs “petits” registres européens : belge (.be), suédois (.se) et italien (.it), chacun apportant son expérience technique.
Pubblicato su giovedì 31 ottobre 2002
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